lundi 21 octobre 2013

Topo Aout Septembre


Petit retour obligatoire dans le passé pour vous tenir au courant et tenir ce pseudo journalo-blog chépakoi dont plus personne ne sait où il veut en venir ni où il va atterrir...

J'apprends encore à profiter de la vie, sceptique de mon avenir ici, au moins autant que ma légitimité en cette terre colonisée, bien que ce ne soit pas l'envie de rester qui me manque.

Donc, hormis de sombres pensées légitimes en cet ère du temps, il se passe des tas de trucs tous plus réjouissants les uns que les autres, et je n'oublie pas vos bouilles (à défaut de vous écrire des mails ponctuels et ordonnés) ni vos paroles : « Profites bien ! » me disiez vous avant de partir...

Donc, après ce super accident de la route fin Juillet ;

Eddy est parti en Vacances en métropole fin Juillet, me laissant la baraque pour moi tout seul pendant un mois et demi.

J’ai pu acceuillir un pote, Benoit, pendant une dizaine de jour fin aout, qui est un grand fervent de littérature classique et d’art en général, lui ce qui l’intéresse, c’est les « noms propres » comme il dit, c’est-à-dire les virtuoses qui marquent leur époque. On a notamment été faire un tour en pays caldoche pour la foire de Bourail où nous avons dégusté de nombreux fruits excellents, admiré des chèvres pères noël et autres bestiaux farfelus, mystifié les caldoches au Ball-trap, assisté à des spectacles de chants et danses plus ou moins traditionnels voir tendancieux, dont le plus extravagants était celui des Rapa Nui de l’île de Pâques, observé des Ignames de toutes formes, des denrées comestibles inconnues de toutes couleurs également, et en outre reluqué Miss Vanuatu qui portait une robe jaune Canari.



Benoit à la "roche percée" qui s'est cassé la gueule y'a 4 ans...


Je vous passe les histoires de pêches sous la pleine lune avec requins qui coupent les lignes et barracudas qui sautent de leur plein gré dans le Kayak, des poissons tellement gros qu’ils m’ont fait esquimoter et ont tordus les hameçons qui font quand même la taille de mon doigt recourbé, etc etc…



Globalement j’ai des activités très saines :

Pêche, Nakamal, Musique, Rencontres, Escalade, Kayak, Rando, Apéros, Gingembre et Brocolis...

Nakamal "Chez raoul" a Plum

Le mois d'Aout a été marqué par la conception du potager, dont on ne retiendra pour résumer qu'une seule phrase : « Ne pas oublier de biner son Jardin avant de dire que la terre y est mauvaise. ».

Tomates, Courgettes, Carottes, Citrouilles, Poivrons, Piments, Aromates,  tout y passe et tout y pousse, y'a plus de saisons sous les tropiques !

Fort de mon emploi de stagiaire larbin sous-fifre loufiat, je me tenais un peu à carreau depuis le dit fâcheux événement de crash dans la bonde, sans pour autant faire le faillot, faut pas déconner non plus...

Le stage s'était re-dynamisé à mon grand enthousiasme, puisque la Mairie n'avait pas délivré les autorisations de travaux pour les 2 captages que je suivais, faute de consensus magouillesque établi entre elle et les actionnaires, ce qui est maintenant chose faite (voyez plutôt !)


On m'avait donc refilé la délimitation des périmètres de protection des captages déjà acquis, dans les règles de l'art puisque le bureau d'étude australien qui avait été sollicité pour le faire et avait ramassé moulte biffetons à cette occasion avait torché le sujet en négligeant bien comme il faut l'analyse de risque, surtout au niveau des zones urbaines et agricoles (qu'ils avaient situé dans le périmètre sans scrupules). Ces sagouins avaient même osé rendre un rapport dont la carte avec les périmètres illustrés n'était autre qu'une capture d'écran google earth (si si j'vous jure!).

Carte des périmètres de protection élaborée par mes soins
Et aussi un sujet plus bandant, la réhabilitation d'un captage pirate abandonné depuis 1993, dont on avait (pour celui-ci) reçu l'autorisation de travaux. J'ai donc piloté et réalisé ce projet en excavant quelques 5 mètres cubes de terre pour déterrer la conduite d'adduction bouchée à cause des racines, à la pelle et au seau, heureusement épaulé par quelques personnages forts sympathiques, encore plus exploités que moi, des interims Kanaks et des stagiaires mineurs (- de 18, pas ceux avec une pioche...).

Charles et Benoit, intérims DLC pour la siem
Les résultats de notre labeur

L'ancienne double conduite d'adduction
J'ai tellement assuré qu'ils avaient prolongé le stage de 2 semaines (un peu pour me laisser le temps de finir le rapport, et me faire miroiter un faux CDD pendant que je leur pondais toutes les solutions optimales pour le remplacement de la conduite) puisque s'ils m'aimaient vraiment bien, ils auraient accepté de m'offrir au moins un Pack d'eau à la fin de mon stage, ce qui n'a pas été le cas, (c'est pas faute d'avoir demandé).

Évidemment on ne change pas une équipe qui gagne, et c'est pour cela que 10 jours avant la date butoir de mon rendu de rapport de stage, mémoire de fin d'étude, ou torchon de larbin, - appelez ça comme vous voulez – j'avais pas une ligne ni même le plan car grâce à leurs conneries de confidentialité, j'avais pas eu accès exactement au pourquoi du comment. (Et aussi parce que je suis une feignasse oui j'avoue, et que j'étais plus occupé à autre chose, comme traquer les poissons par exemple).

Eddy était rentré le 12 Sept, fort déçu de son séjour au pays des fromages, bien qu'il aime le pinard.

Drehu notre Chienne, a mis bas le 15 de 7 têtards de labrador. On avait beau lui avoir construit une niche en Juillet, cette conne veut pas foutre les pieds dedans, pourtant on a essayé de la motiver. Elle a donc mis bas sous la maison, dans la poussière/terre rouge des alluvions détritiques quaternaires qui composent notre sol. On a essayé de déménager les chiots dans la niche pour qu'ils soient en pleine salubrité et sur des coussins moelleux mais rien à faire, elle les re-déplaçait à chaque fois (quelle conne!).

Eddy en assistant d'allaitement

En même temps, j'avais commencé depuis le 10 un boulot de livreur de Pizza pour le troisième colloc Pizza-yollo, Raph', tout en continuant à être stagiaire, prof particulier de math et en ayant mon rapport à écrire. En effet j'avais été sélectionné après un entretien d’embûches pour le boulot que j'exerce maintenant (encore larbin j'vous rassure, mais larbin bien payé ça change tout!)mais qui ne pouvait pas commencer avant le premier Octobre à cause de la procédure de recrutement mes couilles et compagnie. (Ils m'avaient pourtant bien dit qu'ils avaient besoin de moi et que c'était urgent...). Il fallait donc que j'aie de quoi vivre jusque-là, mais comme l'argent ne fait pas le bonheur, le travail pour l'argent le fais encore moins, et c'est encore une interjection divine qui m'a décidé à prendre des vacances bien méritées.

Le Taff de livreur de Pizza a duré une dizaine de jours, et s'est terminée par un soir record de 27 Pizza livrées lors duquel j'ai réussi à percuter la carrosserie d'un couillon de client qui s'était garé derrière moi en plein milieu du Ghetto-Parking, lors d'une ultime marche arrière.  Je ne vous parle pas du vieux tacot de Raph (comme il l'appelle lui même), un vieux Berlingo bien foireux qui marque l’humidité de la nuit sur les vitres et au volant duquel on n’y voit rien quand on recule etc..... Heureusement le couillon est pas si con, et vu où il était, il aurait surtout pu finir en Sandwich entre les 2 véhicules…
Moralités :
- Apparemment j'aime pas les 4X4,
- J'ai Gagné 10 000 Balles et le montant des réparations est de 140 000...

La date butoir du rendu du rapport était le 14 Sept et j'ai enchainé les nuits blanches pour pondre un joli mémoire de 90 pages à la mode de chez moi, que mes profs référents ont apprécié bien qu'ils l'aient trouvé trop « romancé » voire anecdotique, et m'ont signalé lors de mon oral par visioconférence - dans les locaux de la Siem le 25 - qu'il n'était pas assez porté sur le formalisme chiantifique, ce à quoi j'ai répondu intérieurement «  le formalisme, c'est la négation de l'individu ». Autrement dit c'est mon rapport, j'écris ce que je veux et si t'es pas content tu peux toujours aller te faire un tzadziki (à défaut d'aller en Grèce) - un peu comme pour ce Blog...

Page de présentation du rapport
J'ai finalement eu ce diplôme sans trop de problèmes ni d'efforts et suis maintenant paré pour entrer dans les emmerdes de la vie responsable et sois disant mature ou tu dois te raser tous les matins et porter des chemises pour péter plus haut que ta chaise.

Vie active ?? NOOON ! J’ai fait quoi avant à ton avis ? Je dormais ?

Mais il semble bien que l'être humain soit en fait une machine à payer des impôts et des cotisations pour des services dont il ne profitera jamais (CQFD la caisse de retraite), en se lobotomisant d'OGM ingurgités devant sa télé, et en travaillant ètement à appuyer sur des boutons derrière un écran, ce à quoi je n’arrive pas à me résoudre.

J’avais aussi rencontré une autre stagiaire Zoreille au club d’Escalade de l’Université début septembre, Charlotte, spécialité Mécanique, stage en maintenance Industrielle, avec laquelle je m’entends fort bien et par le biais de qui j’ai aussi rencontré une sacré bande de fada de plongée, des bretons, pour changer, avec lesquels on se tappe des super weekends qui feront l’objet de mes prochaines rédactions.

Hormis quelques vadrouilles en dehors de Mont Dore, mes vacances de 2 semaines se sont essentiellement concentrées sur la grasse matinée après toutes ces nuits blanches de rédaction, à la pêche, spécialement celle des crabes, au jardinage et aux farfouillages dans les buissons, Bref, à la cool, pas d’excès, à part une fois ou on a un peu trop chargé l’apéro…

Le Top restant quand même de pêcher au bout du jardin dans un transat une tite bière à la main et un bouquin dans l’autre.

Grosso merdo, mon premier emploi consiste à être contractuel pour l’Observatoire de la ressource en eau continentale du gouvernement, le SESER : http://www.davar.gouv.nc/portal/page/portal/davar/propos_davar/seser

Et mon travail consiste à peu près en :

Être en bureau à :

-          rentrer des données de relevés terrains dans le logiciel de base de données (donc je bouffe un peu de code entre autres), je rédige le Tutoriel du logiciel (qui est sous base Visual Basic - Access), essayer d'exploiter le logiciel, avec export des variables/paramètres et analyse stat pour déterminer celles qui foirent... afin de rendre exploitable ce machin qui sera un bel outil quand il sera terminé.

-          quelques accompagnements terrain (10% de mon temps), j'ai été faire des relevés dans des forages et Piezomètres pour suivi des pesticides mardi dernier, on pompe pendant 45min pour laver le forage et après on prélève, pas trop hardcore ça va !!

-          Relire et observer des dossiers et projets de lois, par ex sur l'installation d'une centrale à charbon la semaine dernière, ou sur une centrale de petite hydraulique, ou je dois tout lire et dire ce qui foire niveau cohérence, législation et inepties pour la protection/préservation de la ressource en eau, y'a de quoi en écrire des tartines, c'est vraiment le Far West ici ^^.

-          Traiter et piloter des projets, genre la semaine dernière une alerte Mercure : une agricultrice qui suppose du Mercure dans sa flotte d'irrigation puisqu'elle en a retrouvé dans son Compost (Bio, ça la fout mal), on sait pas d'où ça vient donc j'utilise le SIG pour prévoir la campagne de prélèvement, repère les filons de Cinabre et aurifères (yabon pour mes excursions des prochains weekends...) je passe des coups de fil aux autres autorités pour me renseigner sur ce cas etc... Qui a été suivi d'une magnifique mission terrain le Vendredi avec pataugeage dans la rivière et compagnie.

Voilà pour les nouvelles, c’était Radio Cocotier pour Hexagone en Faillite, à vous les studios !

île des pins [romançé dans un prochain épisode]

vendredi 11 octobre 2013

Le Blues du Bout du Monde


Article commencé le 09/08,
J'ai mis du temps à me décider à le publier,
coupable d'être trop à nu,
d'autres plus réjouissants sont à paraitre,
enfin on verra...



Il était parti pour un tour en pays Kanak, le temps de se rendre compte une fois de plus qu’il n'était pas celui qu'il croyait, ni celui qu'il voulait être, ni même celui que vous pensiez, et qu’il lui fallait trouver sa voie, en continuant à avancer sur plusieurs plans d'existences et de consciences, pour ne perdre aucune chance d'attraper la meilleure branche de l'arbre de la vie issu de sa graine.
Il n'était pas vraiment parti pour voir du pays et profiter du soleil, mais pour aller plus loin, pour creuser un peu plus profond dans les mystères de l'existence, en relançant une fois de plus la roue du grand jeu de la vie qui n'apporte pas toujours fortune.

Espérant un retour aux sources de la simplicité de la vie, au milieu de ses frères kanaks, survivants de la Babylonisation globale, en profitant simplement de l'essentiel, à poil au bord du feu et de la plage, à partir pêcher en pirogue ou radeau, peu importe.

La réalité avait une fois de plus rattrapé ses rêves et sa jeune naïveté,
en découvrant la version française de l'apartheid, en transition, comme sa contrée hexagonale.
Les faits et événements le dépassait, et il avait beau y mettre tout son cœur, le monde ne semblait pas décidé à évoluer, à se surpasser lui même vers un nouveau plan de conscience et d'existence, finalement si accessible et nécessaire, dépendant de la franchise et de la volonté de tous les concernés : les fameux homininés.

Les rouages du système étaient bien rodés et la machine ne s'arrêtait jamais,
de telle sorte que ses esclaves étaient constamment possédés par leur nécessités matérielles,
tiraillés dans leurs désirs de bas instincts flattant leur Ego ; de telle sorte qu'il avait lui même du mal à s'en libérer et à rester concentré sur l'essentiel et la vérité silencieuse.

La corruption irriguait tout les niveaux de la pyramide, selon différentes versions plus ou moins agiles,
afin de maintenir les pouvoirs en place, et chacun semblait y trouver son compte, bien que les remords et questions légitimes surgissaient souvent dans leurs esprits, lorsqu'ils étaient seuls, ou le soir dans leurs couches. Elle n'était pas seulement monétaire, mais spirituelle, bien qu'ils n'aient pas tous envie de le voir et de l'accepter.

Alors la maladie de l'existence l'avait repris.
Il n'avait plus d'appétit, dégoûté des aberrances et abondances.
Il s'isolait de la bêtise et de l'absurdité des hommes, se questionnant sur la légitimité de sa démarche, toujours enchaîné à son conditionnement dont les plus durs maillons à briser étaient « profiter de sa jeunesse » et « construire l'avenir ».
Il redressait des remparts qu'il avait fait sauté plus tôt, en démolissait d'autres, jusqu'à trouver l'alchimie adéquate.
Il n'arrivait plus à supporter le mensonge partout présent, mais restait stoïque, puisque personne ne semblait réellement disposé à entendre, comprendre, ni acquiescer ni soutenir, se demandant quel chemin était finalement le plus courageux, puis qu’aucun ne le conduisait à l'équilibre.
Il continuait tranquillement, affrontant ses peurs et angoisses, ses propres positions, renouvelant et multipliant, expériences et tentatives, qui elles seules tranchaient.
Il n'avait pas été programmé pour slalomer entre anarchisme et conformisme, et descendait donc doucement la pente, en attendant que la pyramide s'écroule, ce qui finirait bien par arriver, et il l'espérait, malgré les tristesses et douleurs que cela risquait d'engendrer.

Avant de partir il le savait, avait une appréhension.
Si louche d'avoir tant de chance pour si peu de mérite,
que de n'avoir été qu'un bon petit soldat d'un conditionnement mis en abîme, manipulé par sa propre douance, sottement séduit par des faux rêves de prospérité.

L’accueil au suggéré Paradis sur terre avait peut être été piloté pour faire sauter les derniers remparts d'incertitude et de conditionnement, et pour ce, six mois n'avaient pas été suffisants.

D'un autre côté, conscient de sa chance et de l'inconstance de la situation, il continuait à profiter des merveilles superficielles qui s'offraient à lui, qui ne lui procuraient cependant qu'un fade goût de plaisir et de pseudo-satisfaction, faute de légitimité.

Il se sentait seul et incompris.
Si proche, et si loin.
Tantôt fuyard, tantôt conquérant,
Laissant sa barque être menée par le courant de la vie, au gré des opportunités.

« Tu ne parleras point en mon nom. » était le seul commandement,
« Je serai celui que tu voudras », avait il répondu.

Au fond, être là ou ailleurs, il s'en fichait pas mal, tant qu'il trouvait sa place.
Elle ne serait dictée par aucun, c'était décidé depuis longtemps.
Mais la perception intrinsèque de celle ci commençait à se faire attendre.

L'Amour était là, partout, et il le savait.
Et bien qu'il se délectait du moindre Papillon, de la moindre fleur, du moindre cri d'oiseau,
il avait de plus en plus de mal à le sentir et à s'en convaincre.

Il était triste,
triste et déprimé depuis toujours,
d'une dépression qui n'avait jamais cessé de le suivre depuis sa naissance,
puisque qu'il sentait le monde, et que le monde allait mal.

Il avait tant de compassion qu'il n'arrivait pas à abandonner son appartenance terrestre,
bien que le chemin astral lui ait été montré à de nombreuses reprises.
Amarré à la culpabilité d'avoir eu tant de chance, et de continuer à en avoir.
Il ne l'expliquait pas et cela lui donnait bien du souci.
Surtout lorsqu'il regardait en arrière et qu'il voyait ce qu'il en avait fait : du Gâchis.

Dégoutté depuis son plus jeune âge,
il avait été médiocre dans tout, se reposant sur ses capacités,
fuyant dès que la difficulté se faisait sentir,
bâclant les obligations, qu'il n'aimait pas.

Trop dispersé, trop tiraillé, trop contraint; trop cérébral et émotif.

Bien que ses semblables l'encourageaient, le félicitaient, et parfois l'enviaient, il n'était pas satisfait. Il savait qu'il avait triché, filouté, et cherchait encore cette reconnaissance qu'il n'avait pas su engendrer.

Il connaissait le remède mais n'arrivait pas à mettre la main dessus, bien qu'il l'ait touché temporairement plusieurs fois, et avait, comme d'habitude, tout gâché. Il se disait souvent : « Pourquoi ne pas tout recommencer à zéro ? On efface l'ardoise et on tourne le dos. »

Mais il n'était pas assez lâche et avait trop foi pour faire éteindre son espérance, les signes étant nombreux. Il n'était pas assez patient, ni confiant, et y travaillait chaque jour.
À force d'apprendre, oublier et désapprendre, il ne savait plus.
Perdu dans le désert de l'abondance.
Il y avait pourtant quelque chose à trouver derrière chaque dune.
C'est bien la dernière chose qu'il savait, et qui le poussait encore à avancer.

µ