Article commencé le 09/08,
J'ai mis du temps à me décider à le publier,
coupable d'être trop à nu,
d'autres plus réjouissants sont à paraitre,
enfin on verra...
Il était parti pour un tour en pays
Kanak, le temps de se rendre compte une fois de plus qu’il n'était
pas celui qu'il croyait, ni celui qu'il voulait être, ni même
celui que vous pensiez, et qu’il lui fallait trouver sa voie, en
continuant à avancer sur plusieurs plans d'existences et de
consciences, pour ne perdre aucune chance d'attraper la meilleure
branche de l'arbre de la vie issu de sa graine.
Il n'était pas vraiment parti pour voir du pays et profiter du soleil, mais pour aller plus loin, pour creuser un peu plus profond dans les mystères de l'existence, en relançant une fois de plus la roue du grand jeu de la vie qui n'apporte pas toujours fortune.
Espérant un retour aux sources de la simplicité de la vie, au milieu de ses frères kanaks, survivants de la Babylonisation globale, en profitant simplement de l'essentiel, à poil au bord du feu et de la plage, à partir pêcher en pirogue ou radeau, peu importe.
La réalité avait une fois de plus rattrapé ses rêves et sa jeune naïveté,
en découvrant la version française de l'apartheid, en transition, comme sa contrée hexagonale.
Les faits et événements le dépassait, et il avait beau y mettre tout son cœur, le monde ne semblait pas décidé à évoluer, à se surpasser lui même vers un nouveau plan de conscience et d'existence, finalement si accessible et nécessaire, dépendant de la franchise et de la volonté de tous les concernés : les fameux homininés.
Les rouages du système étaient bien rodés et la machine ne s'arrêtait jamais,
de telle sorte que ses esclaves étaient constamment possédés par leur nécessités matérielles,
tiraillés dans leurs désirs de bas instincts flattant leur Ego ; de telle sorte qu'il avait lui même du mal à s'en libérer et à rester concentré sur l'essentiel et la vérité silencieuse.
La corruption irriguait tout les niveaux de la pyramide, selon différentes versions plus ou moins agiles,
afin de maintenir les pouvoirs en place, et chacun semblait y trouver son compte, bien que les remords et questions légitimes surgissaient souvent dans leurs esprits, lorsqu'ils étaient seuls, ou le soir dans leurs couches. Elle n'était pas seulement monétaire, mais spirituelle, bien qu'ils n'aient pas tous envie de le voir et de l'accepter.
Alors la maladie de l'existence l'avait repris.
Il n'avait plus d'appétit, dégoûté des aberrances et abondances.
Il s'isolait de la bêtise et de l'absurdité des hommes, se questionnant sur la légitimité de sa démarche, toujours enchaîné à son conditionnement dont les plus durs maillons à briser étaient « profiter de sa jeunesse » et « construire l'avenir ».
Il redressait des remparts qu'il avait fait sauté plus tôt, en démolissait d'autres, jusqu'à trouver l'alchimie adéquate.
Il n'arrivait plus à supporter le mensonge partout présent, mais restait stoïque, puisque personne ne semblait réellement disposé à entendre, comprendre, ni acquiescer ni soutenir, se demandant quel chemin était finalement le plus courageux, puis qu’aucun ne le conduisait à l'équilibre.
Il continuait tranquillement, affrontant ses peurs et angoisses, ses propres positions, renouvelant et multipliant, expériences et tentatives, qui elles seules tranchaient.
Il n'avait pas été programmé pour slalomer entre anarchisme et conformisme, et descendait donc doucement la pente, en attendant que la pyramide s'écroule, ce qui finirait bien par arriver, et il l'espérait, malgré les tristesses et douleurs que cela risquait d'engendrer.
Avant de partir il le savait, avait une appréhension.
Si louche d'avoir tant de chance pour si peu de mérite,
que de n'avoir été qu'un bon petit soldat d'un conditionnement mis en abîme, manipulé par sa propre douance, sottement séduit par des faux rêves de prospérité.
L’accueil au suggéré Paradis sur terre avait peut être été piloté pour faire sauter les derniers remparts d'incertitude et de conditionnement, et pour ce, six mois n'avaient pas été suffisants.
D'un autre côté, conscient de sa chance et de l'inconstance de la situation, il continuait à profiter des merveilles superficielles qui s'offraient à lui, qui ne lui procuraient cependant qu'un fade goût de plaisir et de pseudo-satisfaction, faute de légitimité.
Il se sentait seul et incompris.
Si proche, et si loin.
Tantôt fuyard, tantôt conquérant,
Laissant sa barque être menée par le courant de la vie, au gré des opportunités.
« Tu ne parleras point en mon nom. » était le seul commandement,
« Je serai celui que tu voudras », avait il répondu.
Au fond, être là ou ailleurs, il s'en fichait pas mal, tant qu'il trouvait sa place.
Elle ne serait dictée par aucun, c'était décidé depuis longtemps.
Mais la perception intrinsèque de celle ci commençait à se faire attendre.
L'Amour était là, partout, et il le savait.
Et bien qu'il se délectait du moindre Papillon, de la moindre fleur, du moindre cri d'oiseau,
il avait de plus en plus de mal à le sentir et à s'en convaincre.
Il était triste,
triste et déprimé depuis toujours,
d'une dépression qui n'avait jamais cessé de le suivre depuis sa naissance,
puisque qu'il sentait le monde, et que le monde allait mal.
Il avait tant de compassion qu'il n'arrivait pas à abandonner son appartenance terrestre,
bien que le chemin astral lui ait été montré à de nombreuses reprises.
Amarré à la culpabilité d'avoir eu tant de chance, et de continuer à en avoir.
Il ne l'expliquait pas et cela lui donnait bien du souci.
Surtout lorsqu'il regardait en arrière et qu'il voyait ce qu'il en avait fait : du Gâchis.
Dégoutté depuis son plus jeune âge,
il avait été médiocre dans tout, se reposant sur ses capacités,
fuyant dès que la difficulté se faisait sentir,
bâclant les obligations, qu'il n'aimait pas.
Trop dispersé, trop tiraillé, trop contraint; trop cérébral et émotif.
Bien que ses semblables l'encourageaient, le félicitaient, et parfois l'enviaient, il n'était pas satisfait. Il savait qu'il avait triché, filouté, et cherchait encore cette reconnaissance qu'il n'avait pas su engendrer.
Il connaissait le remède mais n'arrivait pas à mettre la main dessus, bien qu'il l'ait touché temporairement plusieurs fois, et avait, comme d'habitude, tout gâché. Il se disait souvent : « Pourquoi ne pas tout recommencer à zéro ? On efface l'ardoise et on tourne le dos. »
Mais il n'était pas assez lâche et avait trop foi pour faire éteindre son espérance, les signes étant nombreux. Il n'était pas assez patient, ni confiant, et y travaillait chaque jour.
Il n'était pas vraiment parti pour voir du pays et profiter du soleil, mais pour aller plus loin, pour creuser un peu plus profond dans les mystères de l'existence, en relançant une fois de plus la roue du grand jeu de la vie qui n'apporte pas toujours fortune.
Espérant un retour aux sources de la simplicité de la vie, au milieu de ses frères kanaks, survivants de la Babylonisation globale, en profitant simplement de l'essentiel, à poil au bord du feu et de la plage, à partir pêcher en pirogue ou radeau, peu importe.
La réalité avait une fois de plus rattrapé ses rêves et sa jeune naïveté,
en découvrant la version française de l'apartheid, en transition, comme sa contrée hexagonale.
Les faits et événements le dépassait, et il avait beau y mettre tout son cœur, le monde ne semblait pas décidé à évoluer, à se surpasser lui même vers un nouveau plan de conscience et d'existence, finalement si accessible et nécessaire, dépendant de la franchise et de la volonté de tous les concernés : les fameux homininés.
Les rouages du système étaient bien rodés et la machine ne s'arrêtait jamais,
de telle sorte que ses esclaves étaient constamment possédés par leur nécessités matérielles,
tiraillés dans leurs désirs de bas instincts flattant leur Ego ; de telle sorte qu'il avait lui même du mal à s'en libérer et à rester concentré sur l'essentiel et la vérité silencieuse.
La corruption irriguait tout les niveaux de la pyramide, selon différentes versions plus ou moins agiles,
afin de maintenir les pouvoirs en place, et chacun semblait y trouver son compte, bien que les remords et questions légitimes surgissaient souvent dans leurs esprits, lorsqu'ils étaient seuls, ou le soir dans leurs couches. Elle n'était pas seulement monétaire, mais spirituelle, bien qu'ils n'aient pas tous envie de le voir et de l'accepter.
Alors la maladie de l'existence l'avait repris.
Il n'avait plus d'appétit, dégoûté des aberrances et abondances.
Il s'isolait de la bêtise et de l'absurdité des hommes, se questionnant sur la légitimité de sa démarche, toujours enchaîné à son conditionnement dont les plus durs maillons à briser étaient « profiter de sa jeunesse » et « construire l'avenir ».
Il redressait des remparts qu'il avait fait sauté plus tôt, en démolissait d'autres, jusqu'à trouver l'alchimie adéquate.
Il n'arrivait plus à supporter le mensonge partout présent, mais restait stoïque, puisque personne ne semblait réellement disposé à entendre, comprendre, ni acquiescer ni soutenir, se demandant quel chemin était finalement le plus courageux, puis qu’aucun ne le conduisait à l'équilibre.
Il continuait tranquillement, affrontant ses peurs et angoisses, ses propres positions, renouvelant et multipliant, expériences et tentatives, qui elles seules tranchaient.
Il n'avait pas été programmé pour slalomer entre anarchisme et conformisme, et descendait donc doucement la pente, en attendant que la pyramide s'écroule, ce qui finirait bien par arriver, et il l'espérait, malgré les tristesses et douleurs que cela risquait d'engendrer.
Avant de partir il le savait, avait une appréhension.
Si louche d'avoir tant de chance pour si peu de mérite,
que de n'avoir été qu'un bon petit soldat d'un conditionnement mis en abîme, manipulé par sa propre douance, sottement séduit par des faux rêves de prospérité.
L’accueil au suggéré Paradis sur terre avait peut être été piloté pour faire sauter les derniers remparts d'incertitude et de conditionnement, et pour ce, six mois n'avaient pas été suffisants.
D'un autre côté, conscient de sa chance et de l'inconstance de la situation, il continuait à profiter des merveilles superficielles qui s'offraient à lui, qui ne lui procuraient cependant qu'un fade goût de plaisir et de pseudo-satisfaction, faute de légitimité.
Il se sentait seul et incompris.
Si proche, et si loin.
Tantôt fuyard, tantôt conquérant,
Laissant sa barque être menée par le courant de la vie, au gré des opportunités.
« Tu ne parleras point en mon nom. » était le seul commandement,
« Je serai celui que tu voudras », avait il répondu.
Au fond, être là ou ailleurs, il s'en fichait pas mal, tant qu'il trouvait sa place.
Elle ne serait dictée par aucun, c'était décidé depuis longtemps.
Mais la perception intrinsèque de celle ci commençait à se faire attendre.
L'Amour était là, partout, et il le savait.
Et bien qu'il se délectait du moindre Papillon, de la moindre fleur, du moindre cri d'oiseau,
il avait de plus en plus de mal à le sentir et à s'en convaincre.
Il était triste,
triste et déprimé depuis toujours,
d'une dépression qui n'avait jamais cessé de le suivre depuis sa naissance,
puisque qu'il sentait le monde, et que le monde allait mal.
Il avait tant de compassion qu'il n'arrivait pas à abandonner son appartenance terrestre,
bien que le chemin astral lui ait été montré à de nombreuses reprises.
Amarré à la culpabilité d'avoir eu tant de chance, et de continuer à en avoir.
Il ne l'expliquait pas et cela lui donnait bien du souci.
Surtout lorsqu'il regardait en arrière et qu'il voyait ce qu'il en avait fait : du Gâchis.
Dégoutté depuis son plus jeune âge,
il avait été médiocre dans tout, se reposant sur ses capacités,
fuyant dès que la difficulté se faisait sentir,
bâclant les obligations, qu'il n'aimait pas.
Trop dispersé, trop tiraillé, trop contraint; trop cérébral et émotif.
Bien que ses semblables l'encourageaient, le félicitaient, et parfois l'enviaient, il n'était pas satisfait. Il savait qu'il avait triché, filouté, et cherchait encore cette reconnaissance qu'il n'avait pas su engendrer.
Il connaissait le remède mais n'arrivait pas à mettre la main dessus, bien qu'il l'ait touché temporairement plusieurs fois, et avait, comme d'habitude, tout gâché. Il se disait souvent : « Pourquoi ne pas tout recommencer à zéro ? On efface l'ardoise et on tourne le dos. »
Mais il n'était pas assez lâche et avait trop foi pour faire éteindre son espérance, les signes étant nombreux. Il n'était pas assez patient, ni confiant, et y travaillait chaque jour.
À force d'apprendre, oublier et
désapprendre, il ne savait plus.
Perdu dans le désert de l'abondance.
Il y avait pourtant quelque chose à trouver derrière chaque dune.
C'est bien la dernière chose qu'il savait, et qui le poussait encore à avancer.
Perdu dans le désert de l'abondance.
Il y avait pourtant quelque chose à trouver derrière chaque dune.
C'est bien la dernière chose qu'il savait, et qui le poussait encore à avancer.
µ
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