Jusque là tout va bien…
Tout roulait, le stage avançait bien, j’avais enfin reçu certaine réponses d’autorisations de la mairie sur les captages, (pas toutes quand même, faut pas déconner), j’avais fait les visites des captages et fais établir le cahier des charges et les devis de travaux, on allait bientôt commencer à rentrer dans le vif du sujet, au bout de 2 tiers du stage effectué. Mon intégration dans ce pays au fonctionnement unique et invraisemblable se continue tranquillement, avec réserve et bonne volonté.
Il y a deux semaines, menant forte reflection à propos de ma réticence à me faire couper les cheveux, j'arrive de bonne heure à la pompe à essence après avoir donné un cours de Math, c'était un Samedi.
neuroleptiquement perturbé par cette entreprise future prévue le jour même, je n'ai fait preuve d'aucune concentration lors du remplissage de mon réservoir, saisissant laé pompe verte plutôt que la jaune, remplissant allègrement le réservoir de ma Twingo de quelques 23 litres de diesel au lieu d'essence et de m'en appercevoir...
Fort heureusement lors du début du plein mon réservoir était quasi-vide, le liquide trompeur n'était donc pas gâché. Vidange obligatoire effectuée en mode ingénieux de brousse, avec un tuyau d'arrosage, un bout de cellophane et le surpresseur qui sert à gonfler les pneus. On met le tuyau au fond du réservoir après avoir penché le véhicule à l'aide d'un Crick, côté bouchon du réservoir. On dispose l'embout du surpresseur dans le trou d'alimentation du reservoir, au début. On hermétise le tout au cellophane et on envoie le jus. réglé en 30 min !
J'ai ainsi pu récupérer le coûteux liquide érronné, le revendre au frère de Eddy qui avait aussi besoin d'un plein et re-remplir ma Twingo avec du Diesel.
C'était sans compter les évènements qui vont suivre:
La semaine de merde à pour moi commencé un Lundi.
Le temps de m’installer à mon bureau et de poser mes panards dessous, sur le repose-membre prévu à cet effet, pour me rendre compte après l’efflorescence d’une certaine odeur, que j’avais marché dedans, du pied gauche, heureusement, soi-disant…
C’est que notre Jardin, n’est pas le territoire unique de Drehu, notre chienne, l’unique du quartier, qui a ses premières chaleurs actuellement. Tous les batards alentours viennent profiter de notre porte ouverte, à défauts de nos congénères intraspécifiques : les voisins.
Elle s’est terminé un Jeudi, (bien qu'elle continuera légèrement la semaine suivante...)
par mon premier accident en tant que conducteur.
Voilà plusieurs semaines que je voulais récupérer des palettes du boulot, originellement destinées au gâchis, pour en faire mon lit, un bureau et des cases à poules.
Après quelques semaines de tannages des collègues responsables, et bien qu’ils aient dit « oui oui » dès la première demande, j’avais enfin mes palettes. Presque trop…
Profitant d’un moment d’activité creuse, je voulais les acheminer chez moi avec ma Twingo-poubelle.
Un aimable collègue me suggéra alors d’utiliser le Pick-up de la société pour l’occasion, (vous savez, celui dont on peut voir la photo dans mon second article...) résolvant un soucil de praticité et de multiples allers-retours. Ce que je rejetais d’abord par illégitimité du droit à ce moyen de transport pour mes affaires personnelles, et par simple ressenti humain, le pressentiment comme on dit…
Je me laisse finalement convaincre, invoquant le soucil de facilité-simplicité et un gain de temps évident. Erreur.
Le responsable du dit véhicule me donne son autorisation.
Je charge donc le Ford Ranger dans son entière capacité de stockage, par ces planches de pin assemblées en rectangle volumique que vous connaissez si bien.
En bon scientifique trop confiant en la gravité, (E=m.g) et en jeune conducteur inexpérimenté, je néglige le bon effet d’une sangle, car j’avais à peine 2Km à faire, en descente qui plus est, que le chargement me semblait suffisamment tassé pour se contenir lui-même, et que la rugosité naturelle du pin semblait assurer une certaine cohésion entre les éléments entassés. Erreur.
Ce fait n’a été ni remarqué, ni relevé, ni n’a alarmé aucun collègue, qui m’ont laissé partir comme une graine de pissenlit au vent, non sans un bon de sortie rédigé sur un post-it.
Conscient du chargement, et du véhicule que je connais mal, je m’élance avec prudence sur la route que j’emprunte au minimum deux fois par jour, prévenu du danger. (pas assez semble il) respectant la limitation de vitesse établie sur cette partie plate à 70 Km/h.
C’est au huitième virage qu’une fugitive palette a sauté du chargement avec fracas (car E=m.v² en mouvement), m’alarmant de sa fugue par un bruit caractéristique qui m’amène sur le champ à freiner, et regarder dans le rétro central : « où est-elle tombée et quel potentiel conducteur poursuivant va se la payer », dans l’objectif de m’arrêter sur le bas-côté et la ramasser promptement pour écarter le danger. Maldonne, le rétro central ne reflète que la hauteur du chargement m’empêchant d’y voir plus loin. (ce que j'avais déjà relevé précédement dans le trajet, mais le reflexe et la curvosité du virage ont porté sur celui ci en premier) Ce sera donc le rétro de droite en second reflexe. Tout roulait, le stage avançait bien, j’avais enfin reçu certaine réponses d’autorisations de la mairie sur les captages, (pas toutes quand même, faut pas déconner), j’avais fait les visites des captages et fais établir le cahier des charges et les devis de travaux, on allait bientôt commencer à rentrer dans le vif du sujet, au bout de 2 tiers du stage effectué. Mon intégration dans ce pays au fonctionnement unique et invraisemblable se continue tranquillement, avec réserve et bonne volonté.
Il y a deux semaines, menant forte reflection à propos de ma réticence à me faire couper les cheveux, j'arrive de bonne heure à la pompe à essence après avoir donné un cours de Math, c'était un Samedi.
neuroleptiquement perturbé par cette entreprise future prévue le jour même, je n'ai fait preuve d'aucune concentration lors du remplissage de mon réservoir, saisissant laé pompe verte plutôt que la jaune, remplissant allègrement le réservoir de ma Twingo de quelques 23 litres de diesel au lieu d'essence et de m'en appercevoir...
Fort heureusement lors du début du plein mon réservoir était quasi-vide, le liquide trompeur n'était donc pas gâché. Vidange obligatoire effectuée en mode ingénieux de brousse, avec un tuyau d'arrosage, un bout de cellophane et le surpresseur qui sert à gonfler les pneus. On met le tuyau au fond du réservoir après avoir penché le véhicule à l'aide d'un Crick, côté bouchon du réservoir. On dispose l'embout du surpresseur dans le trou d'alimentation du reservoir, au début. On hermétise le tout au cellophane et on envoie le jus. réglé en 30 min !
J'ai ainsi pu récupérer le coûteux liquide érronné, le revendre au frère de Eddy qui avait aussi besoin d'un plein et re-remplir ma Twingo avec du Diesel.
C'était sans compter les évènements qui vont suivre:
La semaine de merde à pour moi commencé un Lundi.
Le temps de m’installer à mon bureau et de poser mes panards dessous, sur le repose-membre prévu à cet effet, pour me rendre compte après l’efflorescence d’une certaine odeur, que j’avais marché dedans, du pied gauche, heureusement, soi-disant…
C’est que notre Jardin, n’est pas le territoire unique de Drehu, notre chienne, l’unique du quartier, qui a ses premières chaleurs actuellement. Tous les batards alentours viennent profiter de notre porte ouverte, à défauts de nos congénères intraspécifiques : les voisins.
Elle s’est terminé un Jeudi, (bien qu'elle continuera légèrement la semaine suivante...)
par mon premier accident en tant que conducteur.
Voilà plusieurs semaines que je voulais récupérer des palettes du boulot, originellement destinées au gâchis, pour en faire mon lit, un bureau et des cases à poules.
Après quelques semaines de tannages des collègues responsables, et bien qu’ils aient dit « oui oui » dès la première demande, j’avais enfin mes palettes. Presque trop…
Profitant d’un moment d’activité creuse, je voulais les acheminer chez moi avec ma Twingo-poubelle.
Un aimable collègue me suggéra alors d’utiliser le Pick-up de la société pour l’occasion, (vous savez, celui dont on peut voir la photo dans mon second article...) résolvant un soucil de praticité et de multiples allers-retours. Ce que je rejetais d’abord par illégitimité du droit à ce moyen de transport pour mes affaires personnelles, et par simple ressenti humain, le pressentiment comme on dit…
Je me laisse finalement convaincre, invoquant le soucil de facilité-simplicité et un gain de temps évident. Erreur.
Le responsable du dit véhicule me donne son autorisation.
Je charge donc le Ford Ranger dans son entière capacité de stockage, par ces planches de pin assemblées en rectangle volumique que vous connaissez si bien.
En bon scientifique trop confiant en la gravité, (E=m.g) et en jeune conducteur inexpérimenté, je néglige le bon effet d’une sangle, car j’avais à peine 2Km à faire, en descente qui plus est, que le chargement me semblait suffisamment tassé pour se contenir lui-même, et que la rugosité naturelle du pin semblait assurer une certaine cohésion entre les éléments entassés. Erreur.
Ce fait n’a été ni remarqué, ni relevé, ni n’a alarmé aucun collègue, qui m’ont laissé partir comme une graine de pissenlit au vent, non sans un bon de sortie rédigé sur un post-it.
Conscient du chargement, et du véhicule que je connais mal, je m’élance avec prudence sur la route que j’emprunte au minimum deux fois par jour, prévenu du danger. (pas assez semble il) respectant la limitation de vitesse établie sur cette partie plate à 70 Km/h.
Non plus, mais l’attention portée à celui-ci me dévie de ma trajectoire originelle du bas côté, que j’avais prévu de corriger, déportant un peu le volant sur la gauche. Oups une voiture en face, coup de volant à droite pour pas se la payer, m’entrainant dans le fossé qui fait maintenant office de rail… et, toujours en train de freiner, pars en Herboplanning puisqu’autant la route que la chaussée est imbibée de la pluie qui ne s’arrête plus de tomber depuis au moins trois semaines. Je sais déjà à ce moment que je suis en danger, et qu’il me reste 2 choix : partir plus à droite dans la brousse et être dans la merde, ou essayer de redresser vers la route tout en m’arrêtant lorsque l’herboplanning sera terminé. (On pourra dire ce qu’on veut du freinage ABS, essayez de courir en chaussures lisses sur de l’herbe « Buffalo » mouillée, vous comprendrez.) (Pick-up propulsion = saut de l'arrière au freinage rapide, qu'il soit à vide.... ou pas...)
J’arrive à redresser, malheureusement 30 mètres après ma pseudo sortie de route, un ruisseau passe sous la route, avec de chaque côté, la canalisation en béton à angle droit qui va avec, et derrière, un poteau électrique. C’est ce premier obstacle qui m’arrêtera et fera échouer ma tentative de redressement. La voiture plonge donc sur la paroi de canalisation de la rive opposée, qui la stoppe nette (à ce moment-là, je n’arrivais vraiment pas très vite, le pied sur le frein enfonçé à bloc, l’allure de la voiture ne devait pas compter plus de 30 Km/h, sans compter l’inertie qui l’accompagnait…).
L’avant se plante, le véhicule se soulève et vrille vers la droite, déversant son chargement dans le ruisseau, explosant la vitre arrière et celles du côté droit. J’étais attaché bien évidemment. Un peu secoué et paniqué par les emmerdes que cet évènement risque de m’apporter, je sors vite du véhicule par la vitre arrière, la voiture étant couchée sur le côté droit, il m’était impossible de sortir par ma porte conducteur disposée horizontalement et sommitalement.
Un conducteur venant d’en face ayant probablement vu mon presque-soleil, est déjà en train d’appeler les secours et les gendarmes. J’appelle illico mon entreprise pour prévenir de ce fâcheux évènement.
« On arrive » m’ont-ils répondu après m’avoir demandé comment j’allais.
S’en suit la procédure habituelle, examen de ma personne par les secours, alcootest, et téléphone au dépanneur, dans un climat d’effroi et d’embarras propre à ce genre de situation.
Je me vois déjà expulsé de l’entreprise, stage écourté, diplôme raté, rapatrié et compagnie.
Mon supérieur responsable et pseudo propriétaire de la voiture (puisqu’elle est à la société mais qu’il l’utilise pour ses trajets quotidiens) reste assez zen compte tenu des emmerdements créés, et en opposition à la soufflante que j’aurai pu prendre, rassuré que je n’aie rien, et ne manquant pas de me faire remarquer que s’il en avait été de même avec ma Twingo, je ne serai surement plus là pour en témoigner.
Vous remarquerez également qu’avec des « si » on peut « mettre Paris en Bouteille »…
Si j’avais sanglé le chargement…
Si j’avais pris ma twingo…
Si j’avais assez de tunne pour me payer un sommier…
S’il n’avait pas plu ce jour là…
Si j’avais pas pris le rebord du canal, c’était le poteau en pleine face,
Etc etc…
Bref, je ne renie pas ma responsabilité dans cette affaire et prends ça comme un signe,
un avertissement de l’éternel, puisque ce aurait pu arriver à tout le monde mais est tombé sur moi.
Le dépannage se fait sans encombres particuliers, la voiture n’est plus utilisable puisque même le moteur a reculé de 10 cm suite au choc.
S’ensuit un fait étrange, le ramassage des palettes avec un autre collègue et son véhicule, pour les acheminer jusqu’à chez moi. (et faire disparaitre les preuves ?) Avant de me ramener à l’entreprise pour que je sois fixé quant aux sanctions et donc à mon avenir dans cette existence foireuse et merveilleuse.
La directrice m’explique qu’il n’est pas bon de réagir à chaud à ce genre de situation et m’ordonne de rentrer chez moi, que chacun porte réflexion à cet évènement, et de revenir le lendemain pour être fixé quant aux sanctions applicables et appliquées à mon encontre.
Les sanctions ont étées établies le lendemain : 3 jours de mise à pied + suggestion de rédaction du rapport de stage à la maison plutôt qu’à l’entreprise.
S’ensuit une continuité de la totale remise en question de ma personne qui a commencé il y a quelques années déjà. J’ai pas encore trouvé l’exutoire mais j’y travaille.
Pour couronner le tout, je reprends le stage Mercredi, force de constater que le captage 12 que j'étudie à été vandalisé...
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Jeudi, nous attaquons les travaux sur le Captage INO à 9h10 sous ma supervision.
à 10h10 un Interim Wallisien de corpulence Phéno-typique glisse, se cognant le coude perpendiculairement à un tronc, se déboite l'épaule. La bestiole pèse un bon quintal et demi,
nous sommes en pleine brousse, je vois déjà le secours par hélicoptère après m'être assuré que ce n'est pas du cinéma. Le supérieur concerné (tu sais, celui donc j'ai embouti la bagnole...) nous rejoins sur place dans l'urgence et arrive par semiracle (semi miracle...) à motiver le pauvre interim de descendre les quelques 15 min de chemin de brousse pour rejoindre l'usine. Nous reprenons nos travaux et aurons déterré 3 nouvelles sources préalablement perdues avant la fin de la journée.
Vue Nord |
Vue Sud |
Bref ça fait beaucoup d'emmerdes en très peu de temps,
Plus pour P, mon directeur, qui cumule entre pro et privé,à tel point qu'on se demande vraiment lequel d'entre nous deux à réeellement la poisse.
Le poisse, en tout cas, je ne l'ai pas sur les mains puisque j'ai été deux fois bredouille de mes sorties pêche cette semaine.
'Culé d'pleine Lune ! comme ils diraient.
Etant déjà passé par la case "je fous la bagnole sur le toit" deux fois, je comprends ton désarroi l'ami. Je rajouterai que la réflexion à apporter à ce problème ne peux pas se faire en une nuit... Donnes toi du temps.
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