Quand j'étais petit, je voulais être poète, puis magicien.
à 12 ans, sorti de l'ophtalmo: Pilote de chasse, sortant de l'ORL et dans mon bain: sous marinier,
à 14, 2 fois gagnant du concours; Pêcheur à la mouche et monteur (de mouche) Professionnel.
à 15, après l'achat de ma première guitare, Rockstar !
à 17, Scientifique à vocation écologique et humaniste.
à 18, Hydrologue-Ichtyologue.
à 20, Hydrogéologue.
à 22, Pluri-spécialiste en sciences de l'eau.
à 25, je me rends compte que je suis un peu tout ça à la fois, mais aucun accompli entièrement...
Bientôt diplomé,
Presque spécialiste pluri-disciplinaire,
Écologiste et Humaniste à moitié,
Rockstar à mes heures,
Pêcheur à d'autres,
Pilote de voyages astraux,
Sous marinier de la conscience, (et un peu du lagon)
Magicien et Poète par nature.
Voici quelques proses fleuries cette année...
VOYAGER
à Pieds, à Cheval, à Vélo,
en Avion, en Bateau, en Train,
En Voiture, en Camion, en Moto,
en Avion, en Bateau, en Train,
En Voiture, en Camion, en Moto,
La Maladie du Voyage.
Je sais qu'il faudrait se poser,
Construire, planter des graines, bâtir, ériger le monde de demain,
Mais j'ai toujours envie de voyager,
Mais j'ai toujours envie de voyager,
De courir, de croquer dans la pomme-Planète,
Qui pourrit à vue d'oeil,
de jour en jour,
à cause de Nous.
Pourquoi voyageons nous?
Toujours plus Loin,
Toujours plus Intense.
Pour Fuir ?
Pourquoi voyageons nous?
Toujours plus Loin,
Toujours plus Intense.
Pour Fuir ?
Pour voir le Monde ?
Qui est Beau partout si on sait l'admirer.
Voir, Savoir, Connaitre, Vivre l'Aventure,
Pourquoi ?
à l'Heure de la Mondialisation,
Qui est Beau partout si on sait l'admirer.
Voir, Savoir, Connaitre, Vivre l'Aventure,
Pourquoi ?
à l'Heure de la Mondialisation,
Globalisation,
On préfère se serrer les coudes avec ceux de l'autre bout de la planète,
Plutôt que de tendre la main à son propre voisin.
Plutôt que de tendre la main à son propre voisin.
Finalement condamnable et responsable,
à même titre que nous,
Des cicatrices de l'Histoire qui ont formé notre culture et civilisation.
Pourquoi consacrer son temps libre au butinage dans les buissons,
aux farfouillages dans les cailloux et les gouffres,
Aux prélassements sur les rives du fleuve,
ou à l'observation des autochtones qui ne nous ont pas invité ?
La recherche d'Aventures,
Activité dissipante, coûteuse et superficielle,
En lieu et place de Traditions, Travaux, Créations, Innovations.
Quelle inspiration cherchons nous ?
Quelle force nous manque ?
Pourquoi partir provoquer le destin à l'autre bout du Monde ?
Que cherchons nous ?
Quelle inspiration cherchons nous ?
Quelle force nous manque ?
Pourquoi partir provoquer le destin à l'autre bout du Monde ?
Que cherchons nous ?
Un autre soi-même dans de meilleures baskets ?
Une vie antérieure mal interrompue ?
Ou simplement un rêve-caprice,
Inspiré d'un Marco Polo, Colomb, Cartier ou Lapeyrouse,
Issu d'une époque bien trop Contentante, Absurde, Abjecte et Insensée ?
Quand j'suis arrivé ici,
J'avais pas cette gueule.
Quand j'suis arrivé ici,
J'avais l'air tout jeune.
Du plombs en moins dans le crane,
Du poids en trop dans le coeur.
J'avais l'air tout jeune.
Du plombs en moins dans le crane,
Du poids en trop dans le coeur.
Quand j'suis arrivé ici,
Je croyais savoir...
Depuis que j'suis ici,
J'aimerai bien connaitre...
Je croyais savoir...
Depuis que j'suis ici,
J'aimerai bien connaitre...
J'ai Vu,
Mais pas assez.
J'ai été libre un instant.
Mais pas assez.
J'ai été libre un instant.
Comme un oiseau qu'on sort de sa cage,
Pour mieux l'y remettre,
Comme un chien dont on détache la laisse,
Le temps de le laisser aller renifler,
et faire ses besoins dans le buisson d'à côté.
Pour mieux l'y remettre,
Comme un chien dont on détache la laisse,
Le temps de le laisser aller renifler,
et faire ses besoins dans le buisson d'à côté.
La Barbe
à même titre que:
"L'argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue",
Ce n'est pas la Barbe qui fait le philosophe...
Ce n'est pas la Barbe qui fait le philosophe...
Mais elle y contribue...
La Barbe,
C'est le passé,
C'est la nature de l'Homme,
C'est le Self-efficient,
C'est ma bite dans ton cul,
C'est le passé,
C'est la nature de l'Homme,
C'est le Self-efficient,
C'est ma bite dans ton cul,
C'est un train qui déraille,
Nous sommes 4 dans ma tête et on s'éclate bien !
Je t'attends,
Sur le porche,
J'attends ton retour,
retouver cette affection maternelle, qui m'est si chère,
L'Amour se balade,
L'Amour visite,
L'Amour visite,
Mais ce n'est que rarement qu'il vient frapper à ma porte.
Je t'attends.
J'avais prévu,
J'avais prévu,
sans te prévenir,
de t'emmener sur le pont,
regarder, d'au dessus du fleuve,
La lune bleue qui ce soir brillera pour Nous.
Je voulais te jouer,
cette mélopée si douce,
que pour toi j'avais composée,
en l'Honneur de ta peau, de tes baisers,
qui, si doux eux aussi,
me transportent en d'autres temps.
D'autres temps plus jeunes,
D'autres temps plus jeunes,
où l'Amour était encore gratuit,
Naturel, spontané et sensitif,
Naturel, spontané et sensitif,
sans Attentes.
Je t'attends,
Demain je serai parti.
Pourquoi faut il toujours tout planifier ?
Pourquoi ne suis tu pas tes sens ?
Pourquoi ne suis tu pas tes sens ?
Au fond de toi tu le sais.
Que je t'attends,
Que je serai là,
Sur le porche,
à t'attendre.
Mais tu n'écoutes pas,
Tu ne veux pas savoir,
Tu ne veux pas croire.
Et déjà, Moi,
du bout de ma plume inexpérimentée,
Et déjà, Moi,
du bout de ma plume inexpérimentée,
Je subodore que tu ne viendra pas,
Que tu fuis tes sens,
Que tu fuis tes sens,
Et que je poursuis un amour éphémère,
Sans Lumière.
L'Ouragan
La vie fait bien les choses,
et nous fait parfois des blagues,
pour nous tester.
Nous faisant miroiter des choses,
des amours imaginaires,
Qui nous confortent dans notre Ego.
Qui nous vendent du rêve et nous donnent une raison d'avancer,
de continuer à croire, à se mentir à nous mêmes,
pour une embrassade, bassement distinguée.
Qui nous confortent dans notre condition,
dans notre refus de grandir,
dans cette quête vers un retour à la liberté crédule de l'enfance,
dans cette quête d'amour facile et confortable,
Qui nous rassurent...
Et finalement,
Te Voilà !
Je te vois arriver,
je re-crois,
je revis,
je jubile.
Mais à peine te serre-je dans mes bras que je réalise notre propre mensonge,
cette vaine illusion pourtant si éclatante.
Une union impossible,
des simulacres honteux,
pour poursuivre le rêve.
Croire qu'on se sent bien,
croire en l'Humain,
croire en l'Amour,
en la brillance du sexe opposé.
Alors que tu ne cherches qu'une sécurité pour te conforter,
et moi le confort d'un amour maternel trop vite achevé,
trop bâclé,
Faussement enchanté.
C'est Ici que tout à commençé,
Arrivée Montpellier
Bagage négligé pour une arrivée mouvementée,
Manque de vigilance engendrée par l'euphorie des retrouvailles,
l'Avenir est plein de surprises,
Qui sont parfois volées par des fauteurs de troubles.
Valise disparue,
Cadeaux Perdus,
Plus une fringue à mettre,
Et toujours Bien qui aille !
Retour à la case départ
Pays des Chiens et des Ronds-points,
Capitale du Vagabondage,
Compétition internationale du chapardage et du non respect d'autrui.
J'ai attéri en France comme une mouche qui se pose sur l'eau,
à peine posée que les carnassiers sub-aquatiques,
ceux qui vivent de l'autre côté de la surface, du miroir,
En dessous de la lumière, et qui ne voient pas le ciel,
Ont saisi la moindre occasion,
de se servir de leurs mâchoires affutées.
Arrivé du Canada où la criminalité approxime les 0%,
Pour être ainsi confronté à la dure réalité de la fraternité française.
Mes sacs ont été volés,
Mes sacs ont été volés,
Tout mes biens et souvenirs matériels,
le temps d'un rire au fond des bois et le camion était vidé, vidé de mes affaires,
si précieuses pour moi, inutiles pour eux...
si précieuses pour moi, inutiles pour eux...
C'est à la chasse aux ravisseurs que je m'en vais ce soir,
Racheter mes biens volés.
La vie réserve bien des surprises et le karma bien des reliefs,
qui font offices de blagues plutôt que d'aventures.
Les copains, le paysage,
l'excitation d'une dernière année et d'un nouveau départ,
l'excitation d'une dernière année et d'un nouveau départ,
prennent cependant le dessus, sur un moral en chute libre.
Merci les gars, vous êtes mon Parapente !
Les songes s'écrasent là où les rêves s'envolent,
dans la sueur froide de la nuit,
et non la douce chaleur qu'on nous fait croire.
Torpeur du lit,
Insomnie bredouille qui,
Pensées s'enchainent et nous laissent arriver,
à une réflexion trop courte elle aussi bredouille,
Puisque oubliée, in-vécue, inavouée le lendemain.
Nous faisant perdre notre temps, nos mots, et nos vers.
Le Chapeau
Trouvé un chapeau pour couvrir mon coeur,
pour cacher ma honte,
pour dissimuler la haine du fond de mes yeux.
Point qu'elles ne se voient, au bout de mes cheveux,
Mais ceux ci dressés comme un oriflamme,
une fois mouillés se retrouvent comme mon coeur,
dégoulinants et ébouriffés.
L'armée de la Connerie
Sergent Troufion,
Lieutenant Duchemolle,
Colonel Foireux,
Colonel Foireux,
Capitaine Quipulsang,
Général Halzeimer,
Président Assassin.
Le Supplice du dentiste
Sorti de chez le dentiste,
J'ai été lavé de tout mes péchés buccaux.
Cafés Clopes,
Moules pas fraiches et vers de terre,
Sucreries au coucher,
Gras au réveil.
Ma boite à merde est donc vierge à nouveau.
Je peux refumer jusqu'à ce qu'émail noircisse,
Manger jusqu'à ce que carries s'incrustent,
Boire jusqu'à ce que quenottes éclatent, voir dents s'en tombent...
METRO
ça pue, ça bruite, et ça gronde sous terre,
Mais il y fait chaud en hiver.
Les regards fuient là où les personnalités s'entremèlent,
Involontairement.
De tout les horizons, de tous les milieux,
Ils passent des quartiers chics, à la banlieue.
Quand ils sont pressés et moi non, j'en rigole,
Quand je suis pressé et eux non, ils me gènent et ça m'énèrve.
à la poursuite du temps gâché, perdu dans les transports,
Ils l'occupent pleins d'illusions,
Les yeux rivés sur leurs écrans,
ou leurs torchons à usage unique conçus pour,
Feintent les bruits insupportables en écoutant des musiques inaudibles,
Voir lisent des bouquins spécialement choisis pour l'occasion.
Les Copains
Ah les amis,
Ah les mecs,
comme je vous doit tant,
vous m'avez tant donné,
tant apporté.
Des fous rires qui me courent toujours dans la moelle.
vous m'avez tant donné,
tant apporté.
Des fous rires qui me courent toujours dans la moelle.
Des discussions, confrontant et évoluant les points de vue.
Des endroits, que vous m'avez fait découvrir.
Des fringues et des réconforts lorsque j'avais froid.
Des verres lorsque j'avais soif.
Des services, lorsque je n'étais pas à même de répondre seul à mes devoirs ou besoins.
Ah les copains,
Ah les potes
Que de bonheurs et de moments enchantés
De balades aléatoires et de musiques endiablées,
De saouleries sur les toits et de noyades au bord du fleuve.
De folles chevauchées en véhicules insensés,
De rires éphémères mais éternels,
De compagnies improbables et de fraternité.
Ah les copains,
Ah les gars,
Que de partages et d'échanges sans limites,
De bouffes délectables et d'histoires farfelues,
De carrures protectrices et de baisers sans ambiguïté,
De secrets cachés, ou partagés,
De mensonges provocateurs ou de blagues bien placées,
D'Amour partagé sans s'en poser la question,
D’Amour inestimable vendu pour deux sous,
Je vous aime.
J'espère toujours être là pour vous.
Les Guerriers de la Lumière
La Pluie fait rage à l'extérieur,
mais mon soleil intérieur ne faiblit pas.
L'Amour de vivre,
L'Amour de vivre,
La joie de rire,
la rage de vaincre,
la foi de trouver,
le plaisir de continuer à chercher, à croire.
En oubliant les vaines illusions
En oubliant les vaines illusions
que le système et les écrivains frustrés nous font croire en l'existence.
Réjouissez vous mes frères,
L'Amour est là,
la magie de la vie,
la vibration de la terre, de l'Univers,
est derrière chacun de nos pas.
Je reste un fervent chevalier de celle ci,
Je reste un fervent chevalier de celle ci,
un défenseur de la liberté d'exister.
Pensées éphémères
Être un pigeon, ou une Tourterelle,
Ou comment faire l'amour sur une ligne téléphonique.
Courir pour vivre,
Ou comment passer à côté de celle-ci.
Tel un écureuil Scratesque après sa noisette,
Alors qu'une autre s’apprête à tomber de l'arbre d'à côté.
Tout vient à qui sait attendre.
Tout vient à qui sait attendre.
La Vérité c'est pourtant simple,
et si dur à dire !
et si dur à dire !
L'égoïsme de la frustration,
Face au partage de la vie de l'autre.
La bataille de toujours plus,
Menant à la perte d'une forteresse bien fondée.
- La Bourse ou la Vie ?
- OK mais sans tickets de caisse !
- OK mais sans tickets de caisse !
Ma tête pense trop vite et mon coeur à la traine,
Incapable de pêcher de par ses hameçons trop gros qui ne piquent pas assez.
Une Lueur de Génie,
Mais pas l'étoffe,
Diront les Profs...
Je suis une merde,
et Vous, ça va ?
Je suis une merde,
et Vous, ça va ?
Nous avons tous le même Feu en Nous,
Seulement les cheminées ne tirent pas toujours du même côté.
C'est pas la France ici ?
Avec sa gueule de métèque ?
Babylone asservit les peuples premiers,
Contre un peu d'alcool, et des babioles.
à Coeur ouvert rien d'impossible,
à Coeur rempli, langueur s'enlise,
à Coeur fondant, instabilité,
à Coeur fermé, difficile de passer les portes de la perception.
Ch'uis pas spécialement fier,
mais au mois j'vous ai tout dit.
mais au mois j'vous ai tout dit.
J'ai pas plus à prouver que ce que j'ai dans le bide !
Prose exaltante et stimulante! Félicitation pour ces quelques phrases qui viennent stimuler ma propre sensibilité!
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